Venerdì 1 e sabato 2 dicembre 2017
Secondo seminario internazionale di studi
ICONOLOGIE DEL TATUAGGIO
Scritture del corpo e oscillazioni identitarie
Museo internazionale delle marionette Antonio Pasqualino
Il convegno si propone, oltre alla realizzazione di una rassegna documentaria, di estendere il campo e i metodi della semiotica al Segno Tegumentario per analizzare la relazione testuale tra le icone e i corpi, tra il soma e il sema (pitture corporali, ferite, perforazioni, scarificazioni, marchiature, ecc.), nonché le tattiche enunciative dell'io-pelle e dei suoi involucri. La direzione del discorso è ovviamente duplice: da una parte il discorso (e il racconto) sul tatuaggio, dall'altra il tatuaggio che, di per sé, discorre e racconta.
La semiotica, interessata ai processi di "artificazione", del divenire artistico delle pratiche di rappresentazione e significazione (body art, fotografia, street art, danza hip hop, ecc.) – propone a sua volta l'esame socio-semiotico dei diversi e imprevisti modi con cui il tatuaggio di fa arte (opere firmate, vecchi generi, nuove scuole, collezioni, gallerie, critica, mostre, cataloghi, riviste, libri, film, trasmissioni TV, siti internet e così via)
Molteplici le vie di ricerca possibili.
Fra le quali:
- Segno tegumentario, dermatoglifici, ridefinizione della nozione trivializzata di moda – oltre l'indumento: rapporto al nudo e al vestito (coprire/scoprire, nascondere/svelare, sbigottire/sorprendere).
- Confronto con altri sistemi di segni, in particolare di scrittura (grammatologia, inchiostri e colori, arti calligrafiche) legati al corpo e alla pelle; trucco, protesi, lifting, scarificazioni, piercing, burning, ecc. e relative connessioni, sottolineando le differenze per sostanza dell'espressione: ruolo somatico e semantico , le traversie dell' io-pelle.
- Grafocorpi.
- Tipologie di generi iconici e invenzione della tradizione: neo tribalismo, primitivismo ecc.
- Il ruolo specifico del tatuatore come soggetto d'enunciazione nella particolare relazione al tatuato e alle sue trasformazioni estesiche e patemiche.
- Topologia dell'espressione propriocettiva. Estesia: il dolore e il suo ruolo, e esterocettiva, la visibilità e comunicazione.
- Esibizione, durata, correzioni e cancellazione. Personalizzazione e Auto (bio)-iconografia
- Disponibilità, moltiplicazioni, replicazioni dei tatuaggi: metamorfosi corporee.
- Debrayage ed embrayage: tatuaggi apposti sul corpo e tatuaggi inscritti nel corpo (casualità, 'natura': espressività e fisiognomica).
- Rimediazioni dei tatuaggi: film, televisioni, reality show, riviste specializzate, ecc.
- Tatuaggi e pratiche affini: murales, street art, marchiature animali, brandizzazioni.
- Branding tattooo.
- Tattooo removal.
- Tatuaggio come etnomedicina.
- Tatuaggio, racconto letterario, ekphrasis.
- Trauma e tatuaggio.
- Tatuaggio e colonialismo/postcolonialismo.
- Tattoo & gender.
- Tattoo & biological quality
Comitato organizzatore
Emiliano Battistini, Alice Giannitrapani, Dario Mangano, Francesco Mangiapane, Gianfranco Marrone, Marco Mondino, Rosario Perricone, Davide Puca, Ilaria Ventura.
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- Tegumentary, dermatologic sign, redefinition of the trivialized concept of fashion – beyond the garment: naked and dressed relationship (cover / discover, hide / reveal, bewilder / surprise).
- Comparison with other sign systems, especially writing (grammatology, inks and colors, calligraphic arts) related to body and skin; makeups, prostheses, liftings, scarifications, piercings, burnings, etc. and related connections, underlining the differences in the meaning of expression: somatic and semantic role, self-skin's misfortunes.
- Bodygraphs.
- Typologies of iconic genres and invention of tradition: new tribalism, primitivism, etc.
- The specific role of the tattooist as a subject of enunciation in the particular relationship to the tattoo and its aesthetic and pathemic transformations.
- Topology of the proprioceptive expressions. Esthesia: pain and its role, visibility and communication.
- Performance, duration, corrections and deletions. Customization and Auto (Bio) – iconography.
- Availability, multiplications, tattoo replications: body metamorphoses.
- Debrayage and embrayage: tattoos placed on the body and tattoos inscribed in the body (casuality, 'nature': expression and physiognomy).
- Tattoos' remediation: films, tele-visions, reality shows, specialized magazines, etc.
- Tattoos and related practices: murals, street art, animal markings, branding.
- Branding tattoo.
- Tattoo removal.
- Tattoo as ethno-medicine.
- Tattoo, literary tales, ekphrasis.
- Trauma and tattoo.
- Tattoo and colonialism / post-colonialism.
- Tattoo & gender.
- Tattoo & biological quality
Organizing Committee
Emiliano Battistini, Alice Giannitrapani, Dario Mangano, Francesco Mangiapane, Gianfranco Marrone, Marco Mondino, Rosario Perricone, Davide Puca, Ilaria Ventura.
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Différentes sciences humaines se sont occupées du phénomène, notamment l'anthropologie criminelle et culturelle, dans ses liens constitutifs avec la sociologie, le folklore, la théorie des images, l'histoire littéraire et les études culturelles et, not least, la sémiotique, théorie du signe et du sens. Par ailleurs, la question de l'identité individuelle et collective donc des processus de construction, transformation et dénégation du signe que du somatique déborde dans la société (et vice-versa), correspond qu'en partie avec celle relative à l'écriture du corps. La pratique du tatouage produise traditions – inventée aussi – et traductions aussi au de-là de le cadre strictement ethnique, en impliquant, aujourd'hui plus que jamais, la dimension esthétique : c'est-à-dire sensorielle et somatique, mais aussi visuelle, vestimentaire, ultravestimentaire et artistique.
Le regarde sémiotique, en doublant les niveaux du problème (expression/contenu), permet non seulement d'interpréter les multiples parcours anthropologique mais aussi les lieux où, en se bloquant, ils tendent à se institutionnaliser ou, au contraire, en se fondant, ils proposent solutions originelles et 'créatives'. D'une part, le corps, en glissant entre douleurs subies et souffrances voulues, tend à devenir autre que lui-même, à se métaphoriser (quelles analogies, disons, entre tatouage et street-art, entre tatouage et marquage, entre tatouage et brand ou anti-brand ?). De l'autre part, la société soi-disant liquide s'efforce de construire significations qui, en jouant avec le destin du marqueur, ne font que se multiplier en se effaçant l'une l'autre (le je et le soi, le groupe et l'altérité, la reconnaissance et la méconnaissance...). Sur le niveau des valorisations, si la marque, historiquement, est apposition de honte, le tatouage est sa revalorisation positive. Et si le marquage est, dans autres contextes, l'une des fonctions narratives des contes de magie, qui sanctionne et signale l'être héro du sujet, le tatouage inverse encore une fois le jeu, et il caractérise dans une façon transgressive les antihéros, les maudits, les différents, les marginaux – prêt aujourd'hui, toutefois, à devenir légions.
Outre une revue documentaire, le congrès se propose d'élargir le champ et les méthodes de la sémiotique au Signe Tégumentaire pour analyser la relation textuelle entre les icones et les corps, entre le soma et le séma (peintures corporelles, blessures, perforations, scarifications, marquages, etc.), ainsi que les tactiques énonciatives du moi-peau et de ses enveloppes. La direction du discours est évidemment double : d'une part le discours (et le récit) sur le tatouage, de l'autre le tatouage qui, en lui-même, parle et raconte.
La sémiotique, intéressée aux processus d'"artification", c'est-à-dire au devenir artistique des pratiques de représentation et signification (body art, photographie, street art, dance hip hop, etc.), propose à son tour l'examen socio-sémiotique des manières différentes et imprévues à travers lesquelles le tatouage se fait art (œuvres signées, vieux genres, écoles nouvelles, collections, galerie, critique, expositions, catalogues, magazines, livres, films, émissions TV, sites internet et ainsi de suite).
Les voies de recherche possibles sont multiples. Parmi lesquelles:
- Signe tégumentaire, signe dermatologique, redéfinition de la notion minimisée de mode – au-delà du vêtement: rapport au nu et au vêtement (couvrir/découvrir, cacher/dévoiler, consterner/surprendre).
- Confrontation avec autres systèmes de signes, notamment d'écriture (grammatologie, encres et couleurs, arts calligraphiques) liés au corps et à la peau ; maquillage, prothèses, lifting, scarifications, piercing, burning, etc. et relatives connexions, en soulignant les différences pour substances de l'expression : rôle somatique et sémantique, le moi-peau.
- Graphecorps.
- Typologies de genres iconiques et invention de la tradition : néo-tribalisme, primitivisme, etc.
- Le rôle spécifique du tatoueur comme sujet d'énonciation dans la particulière relation au tatoué et à ses transformations esthésiques et pathémiques.
- Topologie de l'expression proprioceptive. Esthésie: la douleur et son rôle, et extéroceptive, la visibilité et communication.
- Exhibition, durée, correction et annulation. Personnalisation et Auto (bio)-iconographie.
- Disponibilité, multiplication, réplications des tatouages: métamorphoses corporelles.
- Débrayage et embrayage: tatouages apposés sur le corps et tatouages inscrits dans le corps (casualité, 'nature': expressivité et physiognomonique).
- Remédiatisation des tatouages: film, télévisions, reality show, magazines spécialisés, etc.
- Tatouages et pratiques similaires: murales, street art, marquages animales, brandisations.
- Branding tattooo.
- Tattooo removal.
- Tatouage comme ethnomédecine.
- Tatouage, récit verbal, ekphrasis.
- Trauma et tatouage.
- Tatouage et colonialisme/post-colonialisme.
- Tattoo & gender.
- Tattoo & biological quality
Comité d'organisation
Emiliano Battistini, Alice Giannitrapani, Dario Mangano, Francesco Mangiapane, Gianfranco Marrone, Marco Mondino, Rosario Perricone, Davide Puca, Ilaria Ventura.